Histoire

1979

Les débuts

Au cours des années 1970, le gouvernement du Québec, reconnaissant le fait que la population de la province devient de plus en plus urbaine, entreprend une démarche de sensibilisation à la forêt québécoise. Le Ministère des Ressources naturelles, responsable de cette démarche, décide de mettre sur pied un réseau de « Centres éducatifs forestiers » (CEF) dont la mission est de promouvoir la connaissance, l’appréciation et l’éducation en conservation du milieu forestier dans chaque région du Québec. En Outaouais, en 1979, on choisit le territoire de la Forêt-la-Blanche pour établir le Centre éducatif forestier de l’Outaouais (CEFO) dû au fait que le territoire a subi très peu de perturbations humaines ou naturelles au fil du temps.

1990

Une période difficile

Une chute au niveau de l’achalandage au début des années 1990 mène le gouvernement du Québec à fermer le réseau des CEF. De 1995 à 1998, le CEFO est à l’abandon et le Ministère des Ressources naturelles doit décider l’avenir de ce territoire exceptionnel. Certains proposent des projets d’aménagement et d’activités de nature récréotouristique qu’on pourrait pratiquer sur le territoire, y compris la randonnée en véhicule tout-terrain et en motoneige, et la vente de lots pour chalets aux abords des lacs.

1998

La création des Amis de la FLB

C’est alors qu’en 1998, un groupe de citoyens concernés se sont réunis pour former l’organisme à but non lucratif « Amis du CEFO » (maintenant appelé les Amis de la Forêt-la-Blanche). L’organisme se donne comme mission première la sauvegarde de l’intégrité écologique du territoire du CEFO. Les Amis s’allient avec plusieurs groupes provinciaux et nationaux, dont Nature Québec et la Société pour la nature et les parcs du Canada pour protéger le territoire du CEFO contre les projets proposés. En même temps, les Amis rouvrent le pavillon d’interprétation et entreprennent la réfection de l’ensemble des sentiers d’interprétation qui étaient à l’abandon depuis quelques années.

2000

La vision du CEFO

En 2000, les Amis de la Forêt-la-Blanche discutent de leur vision d’établir une aire protégée sur l’ensemble du territoire du CEFO avec des représentants du Ministère de l’Environnement du Québec. Les Amis prévilégient le statut de « réserve écologique » pour l’ensemble du territoire, en raison du fait que c’était le seul statut de protection disponible au Québec assurant ainsi qu’aucun développement industriel ou récréotouristique ne puisse y prendre place. L’organisme souhaite toutefois maintenir les sentiers existants afin de pouvoir garder la vocation originale du CEFO, soit l’éducation et la sensibilisation au milieu forestier.

2003

Le statut de réserve écologique

Le 8 octobre 2003, suite à la publication d’un décret dans la Gazette Officielle du Québec, l’ensemble du territoire de l’ancien CEFO devient la « Réserve écologique de la Forêt-la-Blanche ». Il s’agissait de la 69e réserve écologique du Québec, la plus grande dans le sud de la province et l’une des seules accessibles au public. Les Amis signent alors un protocole d’entente avec le Ministère de l’Environnement (aujourd’hui le Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs ou MELCCFP) portant sur la gestion du programme éducatif sur le territoire de la réserve écologique et l’organisme devient gestionnaire des activités sur le site (élaboration de programmes éducatifs, entretien des sentiers, promotion, financement, etc.).

2009

Une nouvelle entente

En 2006, on entame des discussions avec le MELCCFP et la municipalité de Mayo afin d’impliquer la municipalité de façon plus active dans la gestion du pavillon en contrepartie pour l’utilisation d’une portion de l’immeuble pour des fins communautaires (bibliothèque municipale, salles de réunion, etc.). En 2008, le Ministère accepte de faire rénover le pavillon d’interprétation. En 2009, les Amis de la Forêt-la-Blanche signent une nouvelle entente tripartite avec le MELCCFP et la municipalité de Mayo portant sur la gestion du pavillon d’interprétation. Cette nouvelle entente implique la municipalité de Mayo de façon plus active où elle occupe un siège (sans droit de vote) au sein du Conseil d’administration des Amis de la Forêt-la-Blanche. En 2010, le MELCCFP exécute les travaux de réfection du pavillon d’interprétation.

2021

Aujourd'hui

Suite à l’octroi d’une subvention du Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), les Amis de la Forêt-la-Blanche peuvent désormais assurer une permanence au pavillon d’accueil tous les jours de la semaine. Les visiteurs peuvent ainsi bénéficier de l’expertise et des conseils du personnel sur les divers sentiers et sur les points d’intérêt à découvrir.